L’opposition est tellement radicale et affective …
N’avons-nous pas besoin d’argent pour vivre ?
Comprenons-bien l’opposition : Elle oppose non pas deux réalités mais deux maîtres !
Ce texte nous enseigne d’abord que nous n’avons qu’un maître. L’alternative « avoir un dieu ou pas » est refusée par Jésus.
Ceux qui prétendent n’avoir besoin de personne s’attache de ce fait au matériel.
Regardons ceux qui disent vivre sans Dieu … Jésus remplace cette fausse alternative par la vraie : avons-nous confiance en une personne ou dans nos acquis (qu’il soit scientifique, technique, politique….) ?
Ensuite, notre choix d’un maître va déterminer notre attitude en face des situations : l’inquiétude et même la panique sont les conséquences inéluctables de cette attitude dérisoire qui consiste à se confier en ce que nous avons faits nous-mêmes. En face de la roulette russe de la destinée, nous prenons soudain conscience du vide que notre « richesse », notre « savoir-faire » ne peut plus combler.
Nous faut-il désespérer pour placer notre confiance en Dieu ?
Avoir de l’argent et des biens n’est pas un péché ; mais ne les laisse pas devenir ton maître ; qu’il te serve, et que tu sois son maître disait Luther. Paradoxalement, ceux qui ont placé leur confiance en Dieu sont beaucoup plus libres et humains…
J-P Cievelli
